Le groupe de parole : « un antidote au poison de l’abus sexuel »

Dans le groupe, pour la première fois j’ai senti que je n’étais pas seul.
Que ce que j’ai vécu c’était de la folie mais que je ne suis pas fou.
Cédric, 29 ans

Devenir membre d’un groupe permet :

  • de sortir de l’isolement et du silence dans lequel les abus maintiennent les victimes
  • de se rendre compte que l’on n’est pas seul-e
  • de passer de la solitude à la solidarité
  • de se relier aux autres, à soi-même et à une communauté bienveillante

Des inquiétudes présentes et légitimes

  • « Qui sont les autres ? », « Que vont-ils penser de moi, de mon histoire ? »
  • « Est-ce que ce que j’ai vécu est vraiment si grave ? »
  • « Vais-je devoir dire les détails ? »

De quoi parle-t-on dans les groupes ?

  • On parle de soi, de son vécu, de ses espoirs
  • On partage ses questionnements. On parle aussi des conséquences actuelles des abus vécus, de ce qui nous a permis de les surmonter
  • On peut aussi garder le silence, écouter, pleurer
  • On rit aussi, on partage, on se soutient
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